Attention au travail de nuit
avril 2019
En 2013, le nombre de travailleurs habituels et occasionnels exerçant entre 21 heures et 6 heures a atteint les 4,3 millions, selon une étude publiée le 12 mars dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France. Soit + 16,3 % en vingt-trois ans. Or les impacts du travail de nuit sur la santé restent encore négligés, comme l'a rappelé en janvier l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Parmi ses "effets avérés" figurent les risques de syndromes métaboliques (déclencheurs du diabète de type 2, d'hypertension...). Au rang des "effets probables" : des atteintes aux performances cognitives, à la santé psychique, ainsi que des tendances à l'obésité et aux maladies coronariennes.