AZF : l'origine chimique confirmée
La cour d'appel de Toulouse a écarté la chute de météorite, l'acte de terrorisme ou encore l'arc électrique, invoqués par la défense de Grande Paroisse, la filiale du groupe Total propriétaire de l'usine AZF qui a explosé le 21 septembre 2001. Il est "indiscutable", selon les magistrats, que la "piste chimique" a provoqué la catastrophe, à cause "de maladresses, d'inattentions, de négligences graves".
Amiante : le monde à l'envers Un des avocats des victimes de l'amiante, Me Jean-Paul Teissonnière, a été mis en examen le 6 septembre pour diffamation, suite à une plainte de la société Eternit, qu'il avait accusée d'avoir empoisonné les gens pendant près de vingt ans. L'avocat a jugé "très paradoxale" la perspective de se retrouver sur le banc des accusés, "alors qu'Eternit se trouvera sur celui de la partie civile". Pour l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante, "ce dernier rebondissement illustre l'incurie de la justice française. Eternit et ses dirigeants auraient dû être renvoyés depuis longtemps devant un tribunal correctionnel pour y être jugés".