Le chômage augmente le risque d'addiction
octobre 2019
Selon une enquête menée par la Fnath (Association des accidentés de la vie) auprès de 204 personnes au chômage ou en arrêt maladie depuis au moins trois mois, 55 % des sondés avouent consommer une ou plusieurs substances psychoactives. Pour 58 % d'entre eux, cet usage a augmenté avec le changement de leur situation professionnelle. Et s'avère problématique dans 63 % des cas. Les médicaments contre la douleur (morphine, opium, codéine) arrivent en tête : 55 % des personnes y ont recours. Elles sont 37 % à fumer, 28 % à prendre de l'alcool, 19 % à avaler des médicaments contre l'anxiété et 6 % à s'adonner au cannabis. Près d'un tiers des répondants déclarent n'avoir parlé de leur consommation avec personne.