Un compromis très flou se dessine autour de la qualité de vie au travail

juillet 2013

L'ultime séance de négociation sur la qualité de vie au travail, tenue la veille de l'ouverture de la conférence sociale, n'a pas débouché sur un accord, comme le souhaitait le gouvernement. "Pour autant, aucune organisation syndicale n'a émis d'avis négatif sur la dernière version du texte, mais pas de quoi signer non plus", précise Alain Alphon-Layre de la CGT. Principale, mais timide avancée, "les partenaires sociaux examineront, au niveau de l'entreprise ou de la branche professionnelle, la possibilité de mettre en place, à titre expérimental, une négociation sur la qualité de vie au travail". Le Medef a obtenu la possibilité de regrouper, sous certaines conditions, cette négociation avec d'autres sujets de discussion, à l'exception des salaires et de l'égalité entre hommes et femmes. Autre mesure prévue, la réactivation du droit à l'expression des salariés sur leurs conditions de travail. Pour Hervé Garnier, de la CFDT, ce texte mi-figue mi-raisin "comporte plusieurs rédactions alambiquées, notamment autour de la question de l'organisation du travail ou des demandes restées en suspens. Nous souhaitons, par exemple, un accompagnement de l'Anact. La signature dépendra des réponses et du positionnement du Medef durant la conférence sociale".