Eternit, seul responsable du décès d'un salarié
juillet 2016
Dans un arrêt du 12 mai, la cour d'appel administrative de Versailles a annulé une décision de première instance qui avait condamné l'Etat à partager, pour moitié, avec Eternit les dommages et intérêts dus à la famille d'un ouvrier de l'entreprise victime de l'amiante. Les magistrats ont considéré que l'entreprise d'amiante ciment ne pouvait se prévaloir d'une carence réglementaire fautive de l'Etat, alors qu'elle-même avait commis une "faute délibérée d'une particulière gravité". L'ouvrier du site Eternit de Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) avait développé un cancer de la plèvre, dont il était mort en 2005.