Le manque d’autonomie, un facteur de mortalité

On savait que la faible latitude décisionnelle constitue un facteur de souffrance psychique au travail. On sait désormais, grâce au numéro 46 du Scandinavian Journal of Work, Environment and Health daté de janvier 2020, qu’elle est aussi liée à une surmortalité. Une méta-analyse a exploré 32 études internationales examinant l’association entre facteurs de risques psychosociaux et probabilité de décès. Principal résultat : les travailleurs disposant d’une faible latitude décisionnelle ont un risque de mortalité (toutes causes confondues) augmenté de 21 % par rapport à ceux qui en bénéficient davantage. Un risque qui grimpe de 50 % pour les pathologies coronariennes.