"Merci Renault"
juillet 2013
Un salarié s'est pendu, dans la nuit du 21 au 22 avril, à l'usine Renault de Cléon (Seine-Maritime). Dans une lettre adressée à la direction, ce père de famille de 35 ans a écrit : "Merci Renault. Merci de ces années de pression, de chantage. Où le droit de grève n'existe pas. [...] Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos". Une allusion à Carlos Ghosn, le PDG du groupe. Selon Pascal Le Manach, délégué syndical CGT à Renault-Cléon, ce mécanicien "faisait l'objet de pressions de la direction depuis qu'il avait activement pris part aux grèves cet hiver. Elle l'avait notamment menacé de le faire redescendre en équipe de jour".