La santé des apprentis sacrifiée ?

octobre 2018

Dans le projet de loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel, adopté le 1er août, une mesure est passée inaperçue. Elle autorise une expérimentation permettant de faire effectuer la visite médicale d'embauche d'un apprenti par un médecin généraliste, si aucun médecin du travail n'est disponible pour cela dans le délai de deux mois prévu par la loi. Une disposition qui a provoqué la colère de la Société française de médecine du travail (SFMT), qui rappelle que "les apprentis sont une population à risques et en cours de formation, plus sujets aux accidents du travail et ne connaissant pas encore les effets des risques auxquels ils sont exposés et les moyens de s'en prémunir".