La Sécu peine à reconnaître les suicides
Après Renault, Peugeot, EDF, France Télécom ou IBM, d'autres entreprises sont touchées par des suicides. Fin décembre, un gestionnaire de back-office s'est suicidé dans les locaux de la banque HSBC à La Défense. Le 6 janvier, c'est une employée de la chambre de commerce d'Alençon (Orne) qui se donnait la mort. Le 15 janvier, un cadre de La Poste à La Rochelle expliquait dans une lettre que son " suicide est en totalité dû à La Poste ". Les familles des victimes doivent souvent batailler pour obtenir la reconnaissance de ces suicides en accident du travail (AT). Pourtant, une circulaire de l'Assurance maladie de novembre rappelle le principe de présomption d'imputabilité. Si le suicide intervient sur le lieu de travail, il doit être reconnu comme AT, sauf si la caisse d'assurance maladie peut " établir que les conditions de travail n'ont joué strictement aucun rôle dans la survenue du décès ".