Un suicide " dû à la faute inexcusable " de Renault
juillet 2012
La cour d'appel de Versailles a jugé le 10 mai que le suicide d'un salarié du Technocentre de Guyancourt (Yvelines), en 2007, était " dû à la faute inexcusable " de Renault. Le constructeur a été condamné à verser 30 000 euros au père de la victime à titre de dommages et intérêts pour préjudice moral et 5 000 euros à chacun des ayants droit à titre d'indemnisation. La cour a estimé que " Renault n'a pas pris les mesures nécessaires pour préserver Hervé Tizon du danger auquel il était exposé en raison de la pénibilité avérée de ses conditions de travail et de la dégradation continue de celles-ci ".