Travail de nuit et surmortalité
avril 2015
Les femmes qui travaillent de nuit depuis plus de cinq ans ont une surmortalité de 11 %, surtout en raison de la hausse de la mortalité cardiovasculaire. Celles qui ont travaillé de nuit plus de quinze ans ont un risque accru de 25 % d'avoir un cancer du poumon. Tels sont les principaux résultats d'une étude publiée le 5 janvier dans The American Journal of Preventive Medicine. Cette étude, débutée en 1988, a porté sur 85 000 infirmières américaines suivies par des épidémiologistes de l'université de Harvard.